Pétition Bordeaux LGV 2016
Le projet de Lignes à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne (GPSO) est massivement rejeté par la population et il a reçu un avis défavorable de la commission d'enquête.
Pourtant les responsables politiques (État, Région) veulent passer en force alors que ce projet n'est NI NÉCESSAIRE, NI URGENT et ENCORE MOINS PRIORITAIRE par rapport aux besoins de la population.
Les LGV récemment achevées montrent rapidement leur manque de rentabilité (LGV Perpignan-Figueras) et creusent la dette de la SNCF au détriment de l'entretien du réseau existant.
Ne laissons pas se détériorer le service public de transport ferroviaire dont la régression s'accélère et s'étend à tout le territoire.
Refusons ce projet pharaonique, ruineux pour les finances publiques et très destructeur:
6300 ha de forêt, de terres agricoles ou viticoles, de milieux naturels et de zones habitées menacés !
Priorité à l'entretien et la modernisation du réseau ferroviaire existant et au développement du fret et des trains du quotidien.
Soutenez et rejoignez les associations de la Coordination Vigilance LGV qui continuent à se battre contre ce projet (recours juridiques, suivi du dossier, actions, réunions,...) :
LEA, LGPE, SEVE, LGVEA, Les Amis du Barthos. Ainsi que la Sepanso et le collectif NDDL Sud-Gironde.
1 km de LGV= 1 lycée 20 km de LGV = 1 hôpital
GPII: on bétonne à tour de bras ! Autoroutes, aéroports, lignes LGV, stades de foot, incinérateurs, centrales nucléaires, lignes à très haute tension...Ainsi prolifèrent les grands projets inutiles auxquels une pensée magique fondée sur le dogme de la croissance attribue la vertu de créer de l'emploi, du pouvoir d'achat … et de la croissance. Qu'importe que cette équation fasse abstraction de la finitude de notre planète et méprise les nécessités fondamentales du vivre ensemble et du rapport à la nature !
(D'après « le petit livre noir des grands projets inutiles »)
Liste, hélas non exhaustive, de GPII en France, en Europe et dans le monde :
https://reporterre.net/Dossier-GPII-Grands-projets-inutiles-imposes