Aujourd'hui, tous les grands félins sont, le plus souvent, officiellement protégées dans les derniers pays où ils survivent. Pourtant, leurs effectifs ne cessent de décroitre.

En effet, au-delà de l'absence officielle de destruction directe, il faut aussi leur laisser de la place, suffisamment de place. Chaque individu a besoin de dizaines de kilomètres carrés de savanes, de steppes, de forêts, de hautes terres, avec suffisamment de proies disponibles, pour maintenir son espèce en place et en vie.

Or la démographie humaine et toutes les conséquences induites, besoin de nouvelles terres, mauvaise gestion de l'espace et des ressources, développements économiques pas si durables, tout concourt à leur rendre le vie de moins en moins possible.

Ils représentent certainement des voisins impressionnants. Néanmoins il existe des réponses locales pour réussir à cohabiter avec eux. Il faut les mettre en œuvre, rapidement.

Dr. François MOUTOU, naturaliste

 

 

 

 

 

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